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AVC (Accident Vasculaire Cérébral)

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AVC et ses symptômes : Comment prévenir et traiter effacement la maladie ?

Connu comme étant une urgence médicale calamiteuse, l’accident vasculaire cérébral atteint au moins 150 000 personnes chaque année en France. D’abord caractérisé par des symptômes bien spécifiques chez le sujet, il exige à l’état un traitement immédiat. Alors, en cas d’accident vasculaire cérébral, à quel traitement recourir et comment le prévenir ? Explications !

Accident vasculaire cérébral : qu’est-ce que c’est ?

 

Un AVC intervient lorsque le cerveau subit une attaque. Cela s’explique évidemment par l’inflammation du tissu cérébral et qui conduit donc à une insuffisance de la circulation sanguine. Lors de l’accident plus précisément, un vaisseau sanguin se rompt et suscite la perte des cellules nerveuses. C’est en réalité ce qui est à l’origine de ce drame car, les cellules ne bénéficient plus d’éléments nutritifs et d’oxygène indispensables à leur fonctionnement.

Toutefois, l’ampleur des dégâts que cela peut entraîner dépend du volume de la partie du cerveau privée d’oxygène. Aphasie, paralysie ou troubles de mémoires caractérisent éventuellement le sujet, selon la gravité de la situation.

Quels sont les signes et symptômes des accidents vasculaires cérébraux ?

Le nombre de victimes qui succombent ou deviennent infirmes suite aux accidents vasculaires cérébraux est déplorable. De ce fait, il est important de connaitre les symptômes liés à ce phénomène afin de limiter les dégâts. Tour d’horizon sur les signes et symptômes à prendre en compte :

  • Le visage ou une partie du bras ou de la jambe subit un affaiblissement brusque laissant le membre inactif. Il s’agit là d’une paralysie.
  • Des vertiges consécutifs accompagnés d’un déséquilibre total ou partiel,
  • Parler ou comprendre un message devient difficile, trouble mental,
  • Diminution considérable de la vision. Ce qui conduit à la perte de la vue.
  • Marcher devient difficile et on a l’impression que les pieds n’existent plus,
  • Des céphalées répétitives de sources inconnues et entraînant souvent des nausées.

Si ces symptômes apparaissent, mieux vaut contacter les services d’urgence le plus tôt possible.

Causes et personnes à risque des accidents vasculaires cérébraux

Dans la majorité des cas, soit à 80 %, les facteurs sont liés à une formation de plaques de lipides dans une artère, précisément sur la paroi des vaisseaux sanguins. Ce mécanisme s’appelle l’athérosclérose.

Une autre cause très importante est l’hypertension artérielle. Dès fois, le sang met une pression anormale sur la paroi des vaisseaux sanguins. Cela peut occasionner leur rupture. Et si une artère cervicale subit une rupture, c’est qu’il y a anévrisme, une anomalie causée par un bourgeon formé à une partie de l’artère.

En outre, la formation d’un caillot peut aussi en être une cause. Il prend sa source soit au niveau du cœur ou soit au niveau d’une artère carotide. Ce phénomène connu sous le nom de l’embolie cérébrale, stoppe la circulation cérébrale.
Enfin, un AVC peut être causé par une hémorragie cérébrale. Si cette dernière n’est pas très courante, elle est très grave voire dangereuse. Plusieurs causes peuvent entraînées cette hémorragie. Il peut s’agir par exemple, soit de l’anévrisme décris ci-dessus, de l’hypertension artérielle, soit d’une tumeur cérébrale ou une anomalie présente dans la coagulation du sang.

Pour ceux qui sont susceptibles de contracter la maladie, on peut citer les personnes dont la tension est élevée, ceux qui ont généralement plus de 65 ans, les diabétiques, ceux qui ont un rythme cardiaque anormal ou qui manifeste un trouble cardiaque. Les personnes ayant déjà été atteints de la maladie, en surpoids ou souffrant d’une apnée du sommeil font aussi partie des personnes à risques.

Comment prévenir la maladie ?

C’est connu de tous que le facteur primordial de risque des accidents vasculaires cérébraux demeure l’hypertension artérielle. Elle rend faible la paroi des vaisseaux sanguins tout en augmentant considérablement le risque.

Ainsi, pour prévenir la maladie, il faut surveiller sa tension artérielle. Il faut aussi surveiller les multiples facteurs à risques c’est-à dire les causes liées au développement de la maladie : tabagisme, mauvaise alimentation, obésité, alcool, les contraceptifs oraux, le stress chronique. Par ailleurs, faire de petits exercices par jour, consommer quotidiennement des fruits et des légumes et diminuer le sel, le sucre et la graisse dans les repas sont très bénéfiques pour la santé.

Quel traitement est idéal pour combattre la maladie?

Le type de traitement médical des accidents vasculaires cérébraux varie en fonction du phénomène déclencheur et de son ampleur. Quand on choisit de traiter la maladie avec un médicament, il vaut mieux opter pour un activateur de plasminogène tissulaire. C’est le seul médicament qui est recommandé lorsqu’une thrombose ou une embolie est la source de l’AVC.

Parmi les autres traitements, on peut citer la chirurgie et la réadaptation. Il existe deux sortes de chirurgies dans ce cas :

  • Une endartériectomie de la carotide qui vise à intervenir sur la paroi de la carotide atteinte d’athérosclérose et,
  • Une angioplastie : dans l’optique d’éviter un blocage dans l’artère qui a connut l’athérosclérose, on place un ballonnet. Mais cette intervention n’est pas du tout saluée car elle peut entraînée des blocages séquentiels dans l’artère cérébral.

 

D’autres traitements sont également pratiqués. Il s’agit des traitements anti-coagulants ou anti-plaquettaires et aussi de la rééducation. Si le malade présente des troubles de mobilité comme l’hémiplégie ou hémiparésie, il y a forte chance qu’il ait incontinence urinaire. Pour cela, il va falloir traiter les problèmes d’incontinence, qui est une conséquence néfaste post-AVC.

En gros, la maladie est de plus en plus ciblée, et les médecins font des pieds et des mains pour identifier les causes et ainsi réduire son risque.

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