Si vous n’avez pas toujours la possibilité de lire vos romans d’une traite mais plutôt quelques pages par-ci, par-là, rien de tel qu’un roman dont on est sûr de ne pas perdre le fil…
L’Egoïste romantique de Frédéric Beigbeder est un bel exemple.
Cette histoire débute en l’an 2000. Oscar Dufresne a trente-quatre ans. C’est un écrivain fictif, comme il y a des malades imaginaires. Il tient son journal dans la presse pour que sa vie devienne passionnante. Il est égoïste, lâche, cynique et obsédé sexuel – bref c’est un homme comme les autres.
Ainsi l’auteur définit-il son livre, journal d’un people et chronique d’une génération : « Il faudrait inventer pour le délire dufresnien, en hommage à Malraux, la dénomination d’antijournal. C’est un miroir déformant que je promène le long de mon nombril. »
Un petit passage que j’ai apprécié lors de la lecture de ce livre :
« Sois toi-même, OK, mais lequel ?
Combien suis-je ?
Et lequel est moi ?
J’ignore qui je suis, mais je sais ce que je ne veux pas être : une seule personne.
Une seule personne, c’est personne. »
Frédéric