Nous leurs assurons gîtes et aimons les garder auprès de nous en les protégeant du froid et de la faim. Un bon nombre d’entre nous ne peut tout simplement pas leur résister. D’ailleurs, je vous le demande, qui n’a jamais aimé être regardé par ces petits yeux ronds, désarmants et pleins de tendresse à notre égard? Vous l’aurez deviné, le sujet de cet article concerne nos amis fidèles et tellement agréables au quotidien : les animaux de compagnie. Il est aujourd’hui établi qu’ils n’ont pas leur pareil pour apporter un soutien à l’hiver de notre vie, que ce soit au niveau social, affectif, psychologique ou même thérapeutique.
Les chiens, les chats, les chevaux, les oiseaux de volière, les poissons d’aquarium ou tout autre animal qui vous plaira. Lorsque nous prenons soin d’eux, ils nous le rendent à leur manière en améliorant notre qualité de vie : ils réduisent le stress, rétablissent la communication, nous comblent d’affection, gardent les personnes plus actives et améliorent tout simplement le psychisme. De cette manière, la relation qui unit les personnes âgées à leurs animaux de compagnie représente bien plus qu’un lien amical ou affectueux. À cette période de leur existence, divers changements affectent leur vie quotidienne et le besoin d’un soutien se fait ressentir : diminution des capacités physiques, mentales et des rapports avec l’entourage. Au vu de ces problèmes, de nombreux phénomènes mettent en évidence l’incidence positive des animaux sur les personnes âgées.
Un partenaire actif pour une meilleure qualité de vie
La solitude est l’un des thèmes récurrents et préoccupants pour ces derniers. La présence d’un compagnon, certes muet mais tellement à l’écoute, permet de la combattre plus facilement. Ainsi, il stimule son maitre, devient son confident, est non discriminatif et surtout reste toujours à ses côtés. Il représente donc un réconfort de tout instant, fidèle et inséparable. Nous remarquons également que les établissements de retraite s’efforcent aujourd’hui de devenir des lieux plus accueillants et acceptent de plus en plus la présence d’animaux. Cette évolution témoigne de la préoccupation des maisons de repos de s’inscrire dans de nouvelles formes d’échanges avec les résidents. Certains soignants autorisés font leurs visites accompagnés de leurs animaux de compagnie qui adorent être caressés par les pensionnaires et apportent joie de vivre en retour. De même, plus thérapeutique cette fois, le langage corporel d’un chien permet une approche moins méfiée des personnes souffrant d’Alzheimer qui refusent le contact des soignants qu’ils ne reconnaissent plus.
En prime, une étude surprenante menée par l’IAHAIO en Asie, Europe et Australie montre que les propriétaires d’animaux de compagnie ont une meilleure santé et sollicitent entre 15 à 20 % en moins les soins du médecin. Inutile de préciser qu’il y aurait tant à raconter si nous devions évoquer toutes les expériences où un animal a su être présent et sauver une personne en détresse.
Et puis, bien qu’ils aient chacun leurs défauts bien ancrés, nous les connaissons suffisamment pour ne pas être surpris. Le chien perd ses poils, le chat est individualiste, le canari est bruyant le poisson ne dit rien. Évidemment, ce ne sont que des détails qui finalement ne pèsent pas lourd en comparaison avec leur pouvoir bienfaiteur. A bien y réfléchir, nous désirerions tous avoir ce potentiel de plus en plus absent dans notre société cartésienne. Tous les résultats observés dans de nombreux pays en témoignent, avec l’appui de l’Organisation Mondiale de la Santé qui soutient avec conviction les travaux concernant les effets des animaux sur la santé des personnes.
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Source:
http://www.ethologia.be/beelden/ethonews108F.pdf