Un sondage Ipsos réalisé pour les laboratoires Boiron (l’un des chefs de file du marché de l’homéopathie) en 2012 révèle que trois quarts des français lui font confiance et que 36% l’utilisent régulièrement.
Après avoir passé au crible l’ensemble des essais cliniques destinés à tester l’efficacité et les effets indésirables de l’homéopathie, le docteur Bruno Toussaint (directeur de la revue médicale indépendant Prescrire) est formel : aucune étude bien menée n’a pu démontrer la moindre efficacité préventive ou curative d’un remède homéopathique pour quelque pathologie que ce soit. Le docteur Toussaint le confirme, l’homéopathie agit simplement comme un placebo et ne doit pas faire perdre une chance d’être mieux soulagé, ou plus vite, en prenant un médicament plus efficace avec des effets indésirables acceptables.
Une étude publiée en 2005 dans le journal britannique The Lancet va dans ce sens. Après analyse d’un grand nombre d’essais cliniques comparent les remèdes homéopathiques à l’effet placebo, ses auteurs ont mis en cause la fiabilité de la plupart de ces travaux et conclu que rien n’indiquait que l’homéopathie possédait une efficacité spécifique supérieure à celle d’un placebo.
En bref, l’efficacité de l’homéopathie n’est donc pas nul mais doit être assimilé à celui d’un placebo.
Frédéric.
Source : Les dossiers santé de La Libre et DH les sports en collaboration avec La Recherche.