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La nycturie chez la femme ménopausée

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La nycturie est la résultante d’une incontinence urinaire qui n’est normalement pas une affection. Chez une femme ménopausée, elle est une maladie liée à l’âge. Cette pathologie génito-urinaire possède des symptômes gênants qui peuvent perturber le quotidien de la malade. De quoi s’agit-il exactement ? Comment se manifeste-t-elle et de quelle manière peut-on y remédier ?

Clarification des termes

Avant de détailler le concept de nycturie, il convient d’en définir le terme. Il s’agit d’une envie fréquente d’aller aux toilettes pour uriner. Lorsque cette sensation est beaucoup plus ressentie pendant la nuit, il est alors probable que vous soyez atteint d’une nycturie.

Cette affection provient donc d’une surproduction nocturne d’urine. La nycturie chez la femme ménopausée peut entraîner de nombreuses autres pathologies. La plus fréquente est le manque de sommeil dû aux perturbations que vous subirez.

Ménopause et nycturie, quel est le rapport ?

Plusieurs facteurs sont à l’origine de la nycturie. Outre le climatère, les autres sources de la maladie de l’ incontinence urinaire touchent les deux genres. Pour rester dans le contexte actuel, la ménopause et la nycturie ont comme premier point commun l’âge avancé du malade. En effet, la personne affectée doit avoir au moins 50 ans pour ressentir les signes cliniques.

Pour établir un autre rapport entre ces deux notions, il importe de comprendre le processus de la ménopause. Au cours de la période de transition vers la ménopause, les ovaires deviennent moins fonctionnels. Cette inactivité fait baisser drastiquement le taux d’œstrogènes dans le corps. Par conséquent, un dérèglement hormonal sera observé, déclenchant au passage de nombreux effets.

Ces conséquences sont entre autres :

  • les bouffées de chaleur ;
  • les changements d’humeur ;
  • la sècheresse vaginale ;
  • la perte de la libido ;
  • etc.

Outre ces effets, vous remarquerez également un trouble de la vessie. Ce dysfonctionnement peut alors conduire à la nycturie chez la femme ménopausée.

Avant d’affirmer qu’il s’agit réellement de cette maladie, il faut écarter les autres causes d’ incontinence urinaire. Il s’agit des apnées de sommeil, d’un fort taux de caféine dans le corps et d’une consommation d’alcool à des heures tardives.

Vous devez donc être attentif à vos habitudes afin d’être mieux situé. En cas de doute, consultez un spécialiste pour être sûr du mal dont vous souffrez.

Nycturie chez la femme ménopausée, les informations cliniques

Pour mieux appréhender cette affection, vous devez avoir une parfaite maîtrise des données cliniques. Il s’agit des causes, des effets négatifs, des symptômes, sans oublier les moyens de détection de cette maladie liée à l’ incontinence urinaire.

Le diagnostic

La meilleure manière de détecter la nycturie est de consulter un urologue. Il aura la charge de confronter vos antécédents médicaux à vos plaintes actuelles. La consommation de solution hydrique ou la qualité du repos sont certains indicateurs dont il tiendra compte. Il se penchera également sur l’existence d’éléments spécifiques qui peuvent conduire à cette maladie.

Ensuite, il faudra déterminer la provenance de la nycturie. Pour cela, vous serez soumis à des examens complémentaires tels que l’auscultation cardiopulmonaire et la prise de la tension artérielle. Des prises de sang et d’urée sont aussi requises pour des analyses. L’instauration d’un calendrier mictionnel est une bonne méthode pour atteindre l’objectif.

Les examens à faire peuvent être encore plus approfondis selon le cas. Leur degré dépend de la gravité de l’affection. D’ailleurs, cela permettra de mieux prendre la patiente en charge.

Les causes

La nycturie chez la femme ménopausée est principalement causée par une polyurie. Il s’agit d’une production massive d’urée. Cette surproduction, qui conduit à une incontinence, peut être globale ou nocturne. Les perturbations urinaires nocturnes sont celles qui engendrent ce mal chez la femme ménopausée.

Une troisième cause, bien que rare, peut être à l’origine de l’affection. En effet, la réduction de la quantité d’urine en une miction est un facteur déclencheur. Vous serez obligé d’aller aux toilettes plusieurs fois si le volume d’une urine n’est pas conforme à la norme.

Les symptômes

Pour prétendre que vous souffrez d’une nycturie, votre sommeil nocturne doit être perturbé. Vous devrez vous réveiller au moins deux fois par nuit pour envisager cette possibilité. Votre récupération, étant altérée, vous ressentirez de la fatigue, des troubles de la vigilance et de la nervosité.

Le manque d’appétit sexuel, les pertes de connaissance ou les syncopes mictionnelles font également partie des signes cliniques à ne pas négliger.

Les effets négatifs

Les conséquences négatives de la nycturie se remarquent sur le long terme. La malade se retrouve dans un état de manque de sommeil quasi permanent. Elle sera hautement stressée et ne pourra plus bien mener ses activités. Ensuite, elle s’isolera pour éviter de contrarier son entourage. Ce retranchement peut aboutir à des chutes accidentelles (fractures et pertes de connaissance).

Des affections cardiovasculaires et une détérioration générale de l’état de santé sont aussi à prévoir si le patient n’est pas rapidement traité.

Quel est le traitement adéquat pour la nycturie ?

Pour traiter la nycturie chez la femme ménopausée, l’urologue peut recourir à plusieurs types de traitements en fonction de la source et de la gravité du problème. Les plus fréquents sont :

Outre ces solutions, il existe une thérapie dont les effets sont très productifs sur la nycturie. Dénommé « hormonothérapie », ce traitement influe directement sur les divers troubles causés par le mal. Il améliore ainsi la fonction urinaire de la malade. Par conséquent, l’affection de l’ incontinence urinaire régresse considérablement.

Cette théorie a été énoncée par le North American Menopause Society en mars 2021. Cette organisation atteste également que le traitement TSEC combat efficacement la nycturie chez la femme ménopausée. Il s’agit de la combinaison d’œstrogènes oraux et de progestérone orale qui réduit les symptômes et la maladie.

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